Christine Boutin : Je lai cru pendant un certain nombre dannées, et aujourdhui je ne crois pas que cela soit la bonne solution.
En cas d'agression, les filles hésitent à porter plainte.
"Certains clients considèrent que pendant le temps de la passe, puisquils ont payé, ils peuvent tout se permettre, coups ou humiliations souligne Hélène de Rugy, déléguée générale de lAmicale du Nid au journal L'Humanité.
En revanche, quand une fille a une MST elle est exclue.Cette historienne estime néanmoins que les chiffres attestent d'une certaine «évolution des mentalités puisque la dernière enquête témoignait d'une plus grande approbation».En France, la prostitution nest pas interdite car la juridiction sappuie sur le droit de disposer de son propre corps : mon corps mappartient, jai donc le droit de lutiliser à des fins marchandes (exception faite de vendre mon sang, mes organes).Troisièmement, inverser la charge pénale, en condamnant le client, ce qui n'arrive jamais.SP: Cette idée, qui revient régulièrement, est une éternelle tentation.On estime ainsi qu'avec ses 16 millions d'habitants, les Pays-Bas comptent autant de prostituées que la France.Depuis la fermeture des maisons closes en 1946, régulièrement, des voix s'élèvent pour rétablir "bordels" et autres "lupanars".Australie, pays-BAS, allemagne : plus DE prostituees.Lorsqu'on lit l'un des nombreux reportages sur ce bordel à ciel ouvert, on se rend compte qu'on est bien loin de l'image idyllique de l'établissement "clean" autogéré par first phone call with a girl online dating des personnes ayant trouvé leur vocation.Impossible, donc, pour une fille mal payée ou mal traitée, de menacer d'aller ailleurs.
Arguments pour, arguments contre, la prostitution trouve d'autres lieux pour s'exercer.
Cette déclaration est assortie d'une visite médicale obligatoire qui aura lieu, selon l'âge de la personne, dans les six mois ou les deux ans suivant l'inscription.
Pourquoi avoir changé d'avis depuis?Elles ont obligé les prostitués à se cacher, pour aller à l'extérieur des villes, dans la clandestinité, sur Internet.Et pas au proxénétisme.Pour cette militante féministe, «on tolère donc que l'espace public soit parfois réservé au plaisir des hommes précisant que ces «zones de non-droit sont désertées par les riverains, empreintes d'odeur de bière et d'urine».Difficile pour les victimes de se rendre au commissariat pour dénoncer ces actes.Avec un risque proche de zéro pour le client, comme pour les entremetteurs : "dissimulés derrière une enfilade de sociétés écrans, les proxénètes du trottoir virtuel dorment sur les deux oreilles peut-on lire sur le site de France 3 qui consacre un article au phénomène.
Prostitution migration, une histoire conjointe, article de la revue cairn.
